"Je m’appelle Tamimount, Mimi pour les intimes. En berbère, mon prénom signifie «celle qui a de la chance». C’était d’entrée une mauvaise plaisanterie de mes parents… » Ainsi commence l’histoire de « Ti t’appelles Aïcha, pas Jouzifine ! ». (…)
Avec la « mauvaise plaisanterie » des parents de Mimi, on est d’entrée dans le ton du livre. Un ton dur, avec de la distance et de l’humour.(…) Durs, les rapports de Mimi avec ses parents. (…) Durs aussi, les mots du père de Mimi. Ou encore les mots qui parlent de la mère (…). Dur enfin, le racisme ordinaire de certains profs (…) ou leur maladresse.(…) Mais Mimi vit. Elle vit l’amitié avec Aïcha. C’est cette amitié qui donne de la légèreté à ce livre (…). Un livre dur mais léger comme une libération.(Juin 2008)